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Pour ou contre l’Europe : le jeu des citoyens et des forces politiques - Cours sur l'Union européenne - Sciences Politiques

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Pour ou contre l’Europe : le jeu des citoyens et des forces politiques

 

Le cours est divisé en deux parties :

I. Jusqu’à l’effondrement du rideau de fer

II. Les mutations fondamentales du système et des partis à partir de 1985-1986

 

I. Jusqu’à l’effondrement du rideau de fer

 

1. Tableau des forces politiques

 

On distingue trois catégories de partis :

- Ceux à caractère transnational

- Ceux qui se situent nationalement

- Les transnationaux hostiles

 

L’exemple typique du parti transnational favorable à l’Europe est la CDU. L’exemple typique de parti de droite national : le RPR, ou encore les conservateurs britanniques ou le Parti populaire espagnol. Ces derniers se définissent en premier lieu en fonction de données nationales.

 

Les transnationaux favorables à la construction européenne :

 - Les démocrates chrétiens, les socialistes et les libéraux. La distribution globale des partis politiques après la guerre est la suivante : CDU/CSU, SPD et libéraux en Allemagne, Chrétiens-démocrates, libéraux, et plusieurs partis socialistes en Italie, et de même dans le Benelux. Au Royaume-Uni, on a les conservateurs, les libéraux et le Labour. Il s’agit d’une distinction ternaire fondamentale et hiérarchisée. Les CD ont un rôle important dans l’immédiat après-guerre. Le MRP est en effet pendant un temps considéré comme le parti de de Gaulle. Néanmoins, le bloc conservateur français va se scinder. Les CD sont fondamentalement transnationaux. Leurs dirigeants sont liés entre eux par une idéologie spiritualiste inspiré des valeurs chrétiennes. C’est une forme d’ultramontanisme.


Il s’agit par ailleurs d’un parti social. Ils ont confiance en les mécanismes d’organisation et de solidarité. Cette mentalité donnera naissance, en Allemagne, à l’économie sociale de marché. Par ailleurs, ils adhèrent aux valeurs véhiculées par l’Eglise. Adenauer et Schuman n’étaient pas des marrants. Ils n’existent pas en Allemagne et en angleterre. Leur existence est contestée en France par les gaullistes et les communistes. Pourquoi une telle distribution des forces politiques ? Entre les sociétés européennes, il y a différents types de rapports entre la société et l’Etat. Là où la CD est puissante, c’ets dans des Etats où la relation de l’Etat à la société a été malheureuse. Deux pays, l’Allemagne et l’Italie, ont développé une statolatrie à caractère pathologique. Libérés de cette statolatrie, ils se montrent proeuropéens. Par ailleurs, le Benelux est constitué d’Etats fragiles, exposés aux appétits d’autrui et soucieux d’avoir des garanties de paix. Par ailleurs, dans des pays tels que l’Allemagne, l’Italie ou le Benelux, le peuple a préexisté à l’Etat, contrairement à la Franc ou à l’Espagne et l’Angleterre. L’élargissement à l’ouest a donc induit une déstabilisation.

- Les socialistes : se signalent par une forte adhésion aux valeurs transnationales. Historiquement, ils sont des partis transnationaux. Adhésion dès Wilson aux principes de la sécurité collective. Pendant la Guerre Froide, ils ont pris une attitude résolument atlantiste. Il faut souligner le caractère non-révolutionnaire de la social-démocratie. Par ailleurs, il y a souvent une union profonde entre le parti et le mouvement ouvrier. Ce n’est toutefois pas le cas en France, et ce depuis la Charte d’Amiens.

- Les libéraux forment une internationale beaucoup plus lâche. Ils sacralisent l’échange et l’ouverture des frontières au détriment du politique. La matrice jacobin a joué néanmoins un rôle sur le parti radical français. Le libéralisme politique a été assez bien défini par Benjamin Constant. Rappeler néanmoins la nuance jacobine propre à la France. Du côté européen, on a les deux Faure : Edgar et Maurice. Le second est le principal négociateur du Traité de Rome. Chaban-Delmas, assez radical, sera à la pointe de la construction européenne. Autre aspect du libéralisme français : Mendès-France, qui a voté contre le Traité d e Rome. Presque, mais alors, du chevènementiste.

Dans l’ordre d’intégration, on a les CD, les socialistes, puis les libéraux.

 

Les partis nationaux : Il s’agit du parti gaulliste, des conservateurs anglais etc. Ces partis nationaux ne sont pas nécessairement anti-européens. Ces partis sont bien plus autocéphales, ils s’organisent non pas conter l’Europe, mais principalement sur une base nationale. Ne sont pas déterminés à avoir des pârtis frères dans le reste de l’Europe. Sont restés longtemps à l’écart du PPE.

 

Les partis transnationaux d’autre obédience : Il s’agit des partis communistes. Annie Kriegel a montré la supériorité stratégique du Kominform sur toutes les autres formes d’organisation. Très structurés. Jouent à fond contre l’UE.

 

Systèmes de majorités gouvernementales et parlemnantaires étaient, au finish, assea favorable à l’Europe, sauf peut être en France. Dans les autres pays quasi-monopole des démocrates chrétiens et des socialistes.

 

 

2. Le rôle essentiel des partis proeuropéens

 

 Le 18/06/54, investiture de Mendès-France, qui a refusé d’envisager les voix des communistes. Les majorités en vigueur étaient globalement pro-européennes . même situation qu’avec le Front National en France. Les partis transnationaux hostiles à la construction européenne étaient hors système. Les partis libéraux nationaux, étaient, exceptée la France, très peu importants dans l’Europe des 6. On a donc eu une grande solidarité politique, permettant l’établissement assez rapide d’instituions supranationales.

La période 62-74 n’est pas facile pour la France. Elle correspond à l’écllipse des démocrates-chrétiens et des socialistes. Après cela, Giscard fédère les libéraux et les chrétiens démocrates.

Attitude des forces politiques et des citoyens : Exemple du référendum du 20/09/92. Les non ont obtenu près de 49%. C’est le sul référendum ezuropéen à l’état pur. Il révèle bien l’attitude des citoyens. Forte préemption de l’enjeu européen par les politiques nationales. Débat européen perverti bien souvent en un débat droit-gauche. Ici, c’est très différent. L’enjeu est purement européen. Les partis politiques offrent un spectacle assez curieux ; Initiative prise au printemps 92. Mitterran espérait un oui triomphant qui aurait ainsi conforté sa majorité socialiste. La réponse sera positive grâce à un concours exceptionnel des grands leaders de la droite, Seguin Excepté. Balladur, Chirac, Barre, Giscard favorables à la ratification : tous les ghrands leaders y sont. Le clivage disparaît à l’approche du scrutin. Un ensemble de forces à gauche s’y oppose : le Parti Commiuniste. Le Parti Socialiste a un peu traîné. Restriction mentale habituelle de Jospin. Dit non au non. Ne dit pas oui . Réticence très nette de Jospin. Un fort mouvement est constitué à droite par Seguin et Pasqua pour le non. De Villiers et les traditionalistes, on n’en parle même pas. Dans ce reférendum, on a quelque chose qui approche la question européenne de très près. Clivages politiques effacés. A travers la France, on voit comment s’expriment les différentes catégories de sensibilités. Positions assez justes d’Emmanuel Todd ; Il a une approche anthropologique. Explication des comportements par les structures familiales. Familles jacobines qui attendent une protection de l’Etat. En Bretagne, le système familial est, au contraire, marqué par des traditions communautaires ; C’est la tradition familiale Qui l’emporte. Même type d’opposition qu’entre le capitalisme américain et le capitalisme nippon. Aux US : familles nucléaires. Se méfier du facteur décisif en dernière instance. Marx : rapport de production. Todd : facteur décisif : la structure familiale. La famille est elle fille ou mèe des rapports de production. Querelle entre matérialistes et idéalistes. Aujourd’hui, il s’agit plus de déterminer des corrélations que des causalités. Se méfier de cette analyse en terme de structure anthropologique.

Il y a néanmoins un facteur géographique qui saute aux yeux. Le oui l’emporte à l’ouest dans tous les départements bretons, au sud des Pyrénées, au Centre, dans le Massif Central, en Alsace et dans les Alpes. C’est une France périphérique et en altitude qui dit oui. Le cœur mérovingien de la France moderne dit non. Paris et sa périphérie disent non. L’essentiel de la périphérie dit oui. Relation au oui inversement proportionnelle au degré d’acculturation politique. France construite autour de son centre. Le cœur de la France est Paris. Diffusion centrale. Paris a voté oui. Le centre du centre a voté différemment du centre. La France qui dit oui, c’ets la France qui va à la messe ; Bastions traditionnels du catholicisme. C’est la France des curés. La France des curés, c’ets la France de droite. La religion est le principal déterminant de la tendance politique. La seule corrélation historiquement établie, c’est la corrélation religieuse. Carte religieuse et carte politique : les mêmes. Toutefois, le lepénisme peut se définir comme une droite païenne .Constitution civile du clergé : autocéphale et centré sur l’Etat. Eloignement très profond par rapport au Saint Siège. Telle était la vision en 1791. Curés de France amenés à prêter serment devant la constitution. Clivage à la fois religieux et ultramontain. On a donc une France catholique qui dit non, et une autre qui dit oui. Corrélation fondamentale entre ce vote et le oui à Maastricht.

Les régions qui votent oui sont libérales et décentralisatrices. Les autres sont jacobines.

Une catégorie de gens qui votent oui : les élites. Plus ion est savant, plus on est européen. Plus les études sont supérieures, plus on est européen. Moins on connaît de choses, plus on a des réflexes nationaux de repli.  Quand on va en Bretagne, on voit toutefois que les agriculteurs ont voté oui. Il y a donc une fracture à l’intérieur de l’électorat populaire. Le peuple des villes a voté non. Le peuple des campagnes ont globalement voté contre. Mouvements insurrectionnels de juin 48. Tocqueville monter que ce qui a écrasé la révolte, c’é tait la France des campagnes. La Province avait en quelque sorte submergé Paris. De même en 1871. En 1992, résolution de l’antagonisme entre la France des villes et la France des campagnes. Cela prouve l’ampleur des mutations . Cette opposition n’est pas venue à bout du oui toutefois. Il s’agit donc d’un considérable amoindrissement du peuple. Effondrement quantitatif du peuple. Paris est en elle-même une ville élite. Paris s’est pensée comme l’élite de la France. Todd : dans le bassin parisien, familles atomisées devant l’Etat : hypervalorisation de l’aide mythique de l’Etat. Décapitation des élites.

Dans les régions périphériques, la situation est entièrement différente. Même la Vendée de De Villiers vote oui. Ce peuple n’a pas rompu avec ses élites. Rapport médiatisé par les journaux, les syndicats. Ces corps intermédiaires ont massivement appelé à voter oui. Création d’un consensus autour de Maastricht. Partage assez complexe entre deux France.

Limousin : révolte conter l’aristocratie. Ceux-ci étaient en effet à la cour. Les hobereaux de l’ouest sont restés à Paris : ils ont favorisé la révolte contre l’Etat.

Le parti pro-européen est, au sens propre du terme, proeuropéen. Etat-central imposant son autorité à une France nivelée. Schuman représentatif de cette France périphérique.

Profondeur historique : la France s’est construite comme une émancipation des rois par rapport au saint Empire Romain germanique. Tension systématique entre untramontanisme et gallicanisme. Epuisement du modèle jacobin central. Ambiguïté profonde de la France à l’égard de l’Europe. Cœur du pays triomphant sous de Gaulle et la Vème république. Chirac ambigu : essais nucléaires et discours pro-européens. Oscillations de la France, dans la période étudiés : à la fois pour et contre le modèle européen. Présence transnationale, mai sen même temps, une contestation très forte.

 

 

 

II. Les mutations fondamentales à partir de 1985-1986

 

On va étudier deux choses : les mutations géopolitiques et instuitutionnelles de l’environnement. Les mutations et les adaptations du système partisan.

 

1. L’évolution géopolitique de l’Europe. Elargissement atlantique. Avec le Royaume Uni, puis les pays du sud on a des sociétés résolument tournées ver l’Atlantique. All, Italie, Belgique et Luxembourg attachées à la supranationalité. Etats constitués depuis longtemps : la France. Cet équilibre est rompu par l’arrivée des pays cités plus hauts.  Arrivée d’Etats anciens et respectueux de leur souveraineté : Espagne, Danemark, RU ….Irlande et Grèce : arrachés à une lutte séculaire. Equilibre entre partis transnationaux de droite modifié par l’arrivée massive de partis nationaux comme les partis conservateurs anglais. Modification de la donne géopolitique. Ne rejoindront que très progressivement le PPE. Apparition partout de partis nationaux. Rééquilibrage des nationaux par rapport aux transnationaux ;

Elargissement à l’est aura des conséquences absolument décisives. Trois formes politiques : des partis profondément nationaux. Ils ont émergé en réaction face à la doctrine Brejnev. Fabuleuse ambiguïté du processus d’élargissement. Nous ne sommes pas clairs sur notre identité. On a subversion à droite des transnationaux par les nationaux. Ensuite, on a les partis populistes. Partis à caractère identitaire et tribuniciens. Formations hors système. Pologne : parti « Auto-défense » Relations assez fidèles ensuite avec l’ancien parti communiste. Troisième type d’évolution : le retour de mouvements post-communistes. Le principal parti d’adhésion polonais est le PDS, une résurgence du parti communiste polonais. Parti communiste reconstitué. Cela modifiera considérablement la carte des alliances

 

2. Mutations idéologiques

 

Baisse des enjeux idéologiques dans société européenne. Baisse générale de l’affrontement socialisme capitalisme. Cela ne conduit toutefois pas un effritement de la bipolarisation. Affaiblissement tension idéologique : possibilité plus grande de gouvernement d’alternance bipolaires ; Les modifications ne peuvent être qu’à la marge. Mécanismes d’alternance bipolaire : le remplacement de l’une par l’autre ne désorganise pas le système.

Déplacement des enjeux identitaires. Avant, on était pour ou contre le grand soir. Maintenant, on exprime son identité à des niveaux inférieurs, de caractère corporatistes. Nationalismes régionaux, à des niveaux infranationaux. Affirmation d’une différence religieuse, par exemple. Comportements plus ou moins ethniques ; l’Etat national va revêtir un caractère plus ethnique, qui représente une culture, une particularité, et non l’Etat médiateur universel, héritier de Rousseau. Désorganisation de la vie politique.

Deuxième évolution idéologique : révolution libérale, qui est profondément ambiguë au regard du jeu européen :

- moins de frontières. Plus de laissez-faire. Attachement unanime à ce libéralisme. Aspect circulatoire de la construction européenne. La Révolution libérale porte une certaine dimension, de l’aventure européenne.

- Cela porte aussi un reflux de l’idée de solidarité. Cela affecte les sociétés au plan national, mais aussi au niveau européen. Valeurs de solidarité de plus en plus méprisée. Gouvernement de Blair néglige plus la solidarité que les autres gouvernements Labour. Débat agressif ente contributeurs nets et débiteurs. La devise, ça va être : combien ça coûte. Les grandes querelles sont des querelles de sous. Pas favorable à la solidarité. Affaiblissement volonté de partage.

- Reflux de l’ordre moral et des valeurs traditionnelles chrétiennes. Libéarlisation des valeurs culturelles traditionnelles. Les valeurs chrétiennes traditionnelles sont reléguées au second plan. La gauche va, en 68 en proclamant le libéralisme culturel, se couper des racines chrétiennes et rompre l’alliance avec les chrétiens démocrates. Les référents fondamentaux changent.

Qu’est ce qui caractérise les libéraux : économiquement de droite, culturellement de gauche. Toutes ces évolutions vont modifier les possibilités d’alliance.

 

3. Le flamboiement identitaire

 

Crise de l’Etat médiateur, qui rassemble et qui partage. Etat de Rousseau. Etat est un médiateur vers l’universel. Cet Etat est en crise profonde. On voit se développer les one-issue parties : remise en cause des mécanismes de solidarité. Etat reste comme expression d’une particularité culturelle ou ethnique. Il est un refuge identitaire. Triomphe d’un nationalisme ethnique sur un nationalisme citoyen.

Remise en cause domination d’un peuple sur un autre : RU, Belgique, Espagne. Ex : statut d’autonomie extrêmement fort accordé à l’Ecosse.  Subversion des Etats nationaux par la base. Espagne : revendication flamboyante de la catalogne, tragique dans le Pays basque espagnol. Corporatismes sociaux, religieux et éthniques.

Cela touche de plein fouet l’Europe. Ce qui unit les peuples, c’est l’idée de ce qu’ils pourraient faire ensemble. Lien idéologique. De ce point de vue, il y a une solidarité profonde ente la crise de l’Etat national et la crise des institutions européennes. Recul général de la fonction médiatrice, de la fonction de solidarité. Ce sont les institutions communes qui sont touchées.  Ce qu’on a , c’est une crise de la mise en commun. La question posée aujourd’hui, c’est : « qu’est ce que l’Europe m’apporte ». Dans cette vague identitaire, c’est l’Europe qui est la moins bien placée.

 

Evolution institutionnelle : L’UE est un mouvement assez autonome sur le plan institutionnel. Emergence des partis politiques dans la pris e de décision communautaire. Avant, ils étaient pour ou contre. Ca n’allait pas plus loin. A partir des années 90, ils ne sont pas pour ou contre mais dans l’Europe. Cela participe de l’émergence du Parlement européen. Maastricht a en effet institué la codécision. Un fonctionnaire est là pour empêcher l’élu de nuire aux électeurs. Il faut être efficace européenne. Parlement régi par la loi d’Hondt. Proportionnelle à la plus forte moyenne. Système favorisant les gros bataillons. Il faut être le plus gros parti. Remodelage des partis politiques. Stratégie de pouvoir visant à maximiser les efforts : gonflement simultané des effectifs du PPE et du PSE. Bipolarisation des éléments politiques au sein du Parlement. Même si on est eurosceptique, on doit rejoindre le PPE et les fédéralistes d’origine chrétienne démocrate. Mais il s’agit de peser sur les compromis. Les Anglais ne suivent pas le PPE. Il s’agit de faire face au PSE. On a donc une pression paradoxale à la concentration dans les deux partis. Constitution de grands monstres politiques.

 

 

Conclusion :

- On a une crise de la DC, qui ne contrôle plus les bataillons conservateurs. Exemple italien symptomatique. Le parti qui ses développe, c’est le parti nationale libéral, qui combien le réflexe » identitaire avec le libéralisme. Celle qui a inventé ça, c’est Margaret Thatcher. Aznar et Berlusconi : même combat. Aujourd’hui, les chrétiens démocrates sont revenus, mais sur d’autres bases.

- Naissance de nouvelles formes d’organisation politique. Recul Etat, affirmation nationalisme identitaire. Montée parallèle du populisme tribunicien. Le parti populiste : identitarisme quine passe pas par la médiation de l’Etat. C’est ce qui le différencie du parti national libéral. Les populistes sont voués à la culture  d’opposition. Bientôt, on aura la digestion par le PSE des anciens partis communistes de l’Est. Bipolarisation droite-gauche accrue. Droite et  gauche moins tentées par le supranationalisme. Les seuls pays où l’alliance avec la droite est proscrite : la France et l’Allemagne. Il s’agit, donc, en apparence du triomphe du système d’intégration. Mais en fait, il s’agit plutôt d’une subversion : cadre idéologiquement aseptisé. PPE et PSE toujours plus grands et toujours plus vides.

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