Menu principalAccueil Le Forum principal Tous les forums Index des meilleures discussions Mutualisation des travaux étudiants La petite bibliothèque du forum Laboratoire des idées et des propositions politiques Encyclopédie de liens Le wiki du forum Les bons plans Contact Recherchez
Recherche personnalisée
Les Masters Les premiers cycles Les langues Les préparations aux concours Concours professionnels et administratifs Le Forum Helpology Le Forum de la langue française : PAN ! Forum logement Stages/jobs/emplois Annonces diverses Forum informatique Le métaforum Tous les ouvrages de la bibliothèque du forum Ouvrages d'histoire et d'actualité Les best-sellers actuels Les meilleurs ouvrages de droit Bibliographie financière Littérature web & computing Littérature & fictions Littérature culturelle (arts, musique et cinéma) Concours Master SciencesPo. 2011 Présidentielle 2012 Linkdump vol. VII Concours professionnels et administratifs Nicolas Sarkozy Concours à BAC +0 Concours CRFPA Concours master HEC-ESCP (Admission directe) La crise financière Perspectives économiques Réforme des retraites Hadopi Linkdump vidéos Zemmour Démographie Séries télé Les dépeches insolites Sondages Finances publiques |
Les cours d'économie du forum des étudiants de Sciences Po
Nous sommes passés d’une Convention dormante à une Convention vivante où les problèmes sont posés. VGE : compromis entre Convention et ABC/Conseil européen. Parlement Européen est à la convention ce que le Komintern est aux différents PC (derrière toutes les décisions).
On a plus parlé des forces politiques que des citoyens. Passage de partis transnationaux très fortement intégrés à une subversion des DC par des partis nationaux libéraux sans logiques transnationales, accompagné de poussées populistes de plus en plus forte, à gauche symbiose entre partis post communistes et partis socialistes. Développement du système insitutionnel pousse les partis à se rassembler dans le PPE ou dans le PSE : « toujours plus grands, toujours plus vides ».
Pour ou contre l’Europe : les Etats
Europe des citoyens apparaît dans le discours politique au début des années 90.
Maastricht : droit de chaque citoyen à disposer à l’étranger de la protection
diplomatique d’un Etat qui n’est pas le sien (Luxembourgeois peut bénéficier de
la protection diplomatique d’un autre Etat européen) : très minime. Usages
diplomatiques : capacité de faire bénéficier les gens d’un autre Etat membre est
une idée aussi vieille que la diplomatie. Faire participer aux élections
européennes et municipales des citoyens européens dans des Etats qui ne sont pas
les leurs. Pas nouveau : déjà valable pour Commonwealth en UK. Europe des
citoyens : tardive et très limitée, se manifeste dans élection du parlement au
Suffrage Universel. Parlement a des pouvoirs depuis pas très longtemps (Acte
Unique, Maastricht, Amsterdam). Décallage entre la construction et l’Europe des
citoyens. Réalité historique profonde de l’UE n’est PAS celle des citoyens.
I° éléments de différenciation entre les Etats II° comment ça a changé : où on va.. I° La configuration des Etats : les « cubes » de la construction européenne.
Définition/classement entre les Etats : I) l’Histoire 1. Critère historique : quels sont les rapports que les Etats entretiennent avec leur passé ? Âge des Etats : beaucoup d’Etats jeunes dans la communauté originelle des 6 : Allemagne, Italie, Luxembourg, Belgique (naissent au XIXème). Etat relativement ancien : Pays-Bas. Vieux de la vieille : France (XIIème siècle). PUIS les vieux Etats vont prendre le dessus (UK, Espagne, Portugal, Danemark). Conséquence des jeunes au début : plus favorables à l’Union, Pays-Bas (ont le plus trainé les pieds pour la CECA) et France (initiatrice, mais ne parle qu’au nom d’une partie de la France elle-même, ignore gaullistes et communistes : vieux jacobinisme, situation d’hostilité) hésitent un peu : clivage rapport à l’ancienneté interessant : corrélation entre l’âge des capitaines et leur degré de volonté européenne. 2. Critère religieux : clivages religieux jouent un rôle très important. Forte congruence entre pensée européenne et catholicisme : organisé lui-même de façon transnationale : monarchie centrée sur rome : schéma constantinien/carolingien : empire d’un côté et papauté de l’autre. Cf : Belgique née en 1830 d’une scission d’avec les Pays-Bas : révolte largement dûe à la secession du clergé flamant par rapport à un ordre néerlandais largement protestant. DEUX Pays partagés : Pays Bas (protestant/catholique) et Allemagne (largement dominée par Allemagne rhénane de sensibilité catholique (cf Adenauer), mais aujourd’hui n’est plus dans cette situation). Sensibilité protestante (Calviniste, Luthérienne, Episcopalienne (UK)) : très différente : attention particulière aux principes de responsabilité personnelle, liberté personnelle, hostilité à pouvoir central : libéralisme : pas besoin de système pyramidal très fort. Orthodoxie : problèmes très intéressants : car schisme… Catholiques : Deux ordres différents, cf St Augustin : cité de Dieu et cité humaine : laïcité = fille du christianisme. Orthodoxie : Eglises nationales, Etat assez fortement soumis à l’église, polémique importante avec la grêce qui voulait introduire une mention de la religion sur la carte d’identité. Problème du lien plus ou moins flexible entre l’Etat et la religion : possible d’intégrer grêce car petit pays, mais problème en cas d’introduction de la Russie, de l’Ukraine : grands pays orthodoxes, peserait lourd sur le système. 3. Problème d’organisation interne entre Etats fédéraux et Etats jacobins : France plus à l’aise pour pratique à Bruxelles une logique fédérale que Allemagne, car Allemagne doit déjà trouver des compromis entre Etats fédérés. Allemagne doit déjà mettre tout le monde d’accord à l’intérieur : compromis difficile à changer. Espagne : problème entre Castille unie et Pays-Basque indépendants : ne veulent pas de scrutins régionalisés pour limiter le poids des partis régionalistes : liste nationale peut avec les voix de la Catalogne peut avoir un poids suffisant au niveau global. Dans des régions plus petites et moins peuplées, les listes régionales n’arriveraient pas au seuil : composition interne d’un Etat peut affecter ses stratégies européennes.
II) la géographie
1. l’Europe centrale/continentale du centre et l’Europe périphérique
Certains Etats sur le continent nourissent des attentes très différentes de
celles des Etats périphériques, par exemple la France et l’Allemagne. Ce qui les
caractérise : centralité (entre Nord et Sud, entre Est et Ouest), continuité
(Etats proches, issus d’un ensemble politique commun : empire), vulnérabilité :
aboutissement de la grande plaine orientale : espace dangereusement ouvert aux
invasions. Ceci explique pourquoi RIEN n’a pu remplacer le couple
franco-allemand. Italie du nord très continentale et sud plonge dans la
méditérannée : couple Berlusconi/Blair n’a JAMAIS une force équivalente au
couple Franco-Allemand : accords de Schenghen décidés par Fr/All, suivis par le
Benelux : constitue une bonne base centrale, les autres s’y rattachent. Exemple
de crise : succession de J. Delors en 1994 : choix par les All/Fr de M.
Dehaenne : UK s’y oppose, car trop fédéraliste : on aboutit à M. Santer (Lux) :
jeu entre tout le monde et le mauvais petit canard britannique en apparence. En
FAIT : affaire Dehaenne/Santer = aboutissement d’un très long conflit :
discussion de Bourlanges avec un ancien premier ministre des Pays-Bas candidat :
plusieurs problèmes : a fait un choix de méfiance à l’égard de la réunification,
proche de Thatcher : Kohl n’était pas prêt à le lui pardonner : blocage dès le
début, il va voir Mitterand : lui dit qu’il est soutenu par de nombreux pays :
DK, UK, Irlande, Portugal, Italie : l’envoie en parler à Kohl, ne se fait pas
dire non mais pas choses très agréables… Mitterand a compris que Kohl n’en
voulait : « vous être trop marin ». Ecarté par le couple franco-allemand,
d’accord sur Dehaenne, plus personne ne dit rien. SAUF Anglais : on leur cède,
car en fait ils ne sont pas seuls, les autres sont cachés et d’accord avec eux.
Crise s’est terminée par un AUTRE : ça s’est joué entre des gens du réseau du
centre (PB puis Be puis Lux), arbitrage sur J. Santer : personnalité moins
forte, n’a pas la même autorité que la même autorité que les deux personalités
précédentes. Symptomatique du rapport entre la périphérie et le centre.
Grands Etats/petits Etats : RIEN entre 40 et 15 millions d’habitants : rupture
entre les grands et tous les autres, mais ça n’a pas de sens de comparer les
pays bas et le Luxembourg. (Pays bas = plus petit des grands pays ou plus grand
des petits pays ?).
III) l’économie Critère important, se recoupe largement avec critère Nors/Sud, mais va devenir un critère Est/Ouest. N’existe PAS au départ : europe des 6 relativement homogène, sauf le mezzogiorno italien : frontière interne. Budget de communautaire : 50% pour agriculture (4% de la population), 40% pour politique régionale : incroyablement redistributif : le plus redistributif possible : transfert massif des + riches aux plus pauvres et des milieux urbains aux milieux ruraux : division au parlement : entre ceux qui reçoivent et ceux qui donnent. Nouveaux Etats réunis : PIB des Pays-Bas. Un roumain gagne huit fois moins qu’un belge : tensions fortes à prévoir
IV) la géostratégie Un certain ombre d’Etats ne sont pas entrés au début de la construction : rapport très différents avec leur sécurité. Etats du pacte de Varsovie : ne peuvent pas entrer. Alliance atlantique s’occupe du versant sécurité, perdure dans esprit des Etats d’Europe occidentale et orientale. Sécurité se situe à un autre niveau que le niveau européen. Etats obligés d’être neutres : Suède, Finlande, Autriche : idéologie relativement pacifiste : équilibre entre alliance atlantique et Comecon : y sont attachés. Attitude de relatif pacifisme et de « Balance of power » : pas trop chauds pour une union politique. A l’origine : Etats tous atlantiques : soumission à l’ordre atlantique : plusieurs volontés pour l’Europe de la défense: soit décrocher (France), soit supplément (Allemagne).
II° L’évolution
Au début : 4 Etats neufs. Puis arrivée d’Etats très anciennement constitués : UK, DK, Suède… Europe de l’Est : forme d’identité nationale très ancienne, mais extrêmement fragile et précaire. Pays d’Europe centrale : habitants ne savent pas en se levant le matin si les frontières sont tjs les mêmes : nationalisme non stabilisé, à fleur de peau, risque de revendications assez identitaires. Pologne : catholicisme assez traditionaliste et nationaliste, très différent. Présence musulmane très forte dans les Etats membres et en Turquie. Sur le plan géographique : subversion progressive du couple
franco-allemand au profit d’une périphérie de plus en plus disparate. Fait
ressembler l’Europe à une grosse voiture à petit moteur : force d’entrainement
de moins en moins proportionnée à la dimension de l’Europe : augmentation des
forces centrifuges, affaiblissement des forces centrifuges. Décvlopmment
considérable des petits et des moyens par rapport aux grands : affaiblissement
de la cohésion de l’Union européenne. Plus d’hétérogéniéïté en matière de revenu
par habitant, tensions de plus en plus forte sur le plan budgétaire.
Tensions sur l’Union Politique : Conjonction très forte d’Etats (petits, pacte de varsovie, neutres, etats anciens) répugnent à avoir une organisation commune forte militaire et de défense : répugnent à la guerre (pensée Woodstockienne), ou à la perte de souveraineté, ou à relâchement du lien atlantique. Sensibilité pseudo-néo-wilsonienne des européens : confiance absolu dans le fait que les américains continueront d’être les gendarmes du monde.
Tensions budgétaires : Allemands : budget très déséquilibré, il faut le réduire BOurlanges : il faut l’augmenter, fonctions qui ne sont pas simplement des fonction de redistribution : aménagement du territoire, grands équipements, TGV européen, canalisation des fleuves… retour en terme de politique serait meilleur pour les Etats contributeurs nets. Suédois, Allemands, Néerlandais sont contres et ont bien tort… Elargissement : double pression en faveur des transferts
évoqués : sur Pologne/agriculture : d’abord entre 25% et 40% de ce que reçoivent
les autres, implique de l’argent en plus ; sur fonds structurels : PRESSION
EXTRAORDINAIREMENT FORTE entre les Etats qui ne voudront pas payer plus
(Allemagne, angleterre, suède, Autriche, pays bas), ceux qui ne voudront pas
recevoir moins (Etats du sud, France (choquant)), les niveaux qui ne voudront
pas recevoir moins que les plus riches : 2006 : belle foire d’empoigne en
perspective. Structure d’une Europe politique ? Maintien dans la sphère intergouvernemental (état néant) de toutes les politiques de sûreté. Système communautaire marche seulement en politique commerciale… Lamy essaie de convaincre les autres que sa méthode de négociation est la bonne. Revendication égalitaire très forte a marqué le traité de Nice : plus y’a de petits, plus le rééquilibrage devrait être en faveur de grand, plus c’est le contraire qui se produit : effet PROCYCLIQUE : dégradation instantanée… Système tend spontanément à se déséquilibrer. Effet pervers ! Déséquilibre s’accroît et va encore s’accroître, cf négociation sur le nombre des commissaires à Nice : suppression du second commissaire pour les grands Etats : nouveaux Etats = 16% de la pop. Mais 40% des commissaires… « FRAPADINGUE ! »
Tensions identitaires : Cf Turquie : parti de l’adhésion de la Turquie : compréhensible : adhésion signifie coupure entre la notion d’identité et la frontière géographique de l’Union. Débat sur la démocratie ! Référence unique en terme d’identité ! Elimine toute possibilité pour l’Europe d’être un acteur géopolitique… Il faut penser sa particularité, son identité géohistorique. Il faut réfléchir à la notion de particularité dans l’histoire, Union Européenne n’est PAS une union des société démocratiquement les plus avancés de l’ONU : projet se tient, mais fondamentalement différent du projet initial : enracinement d’une puissance géopolitique retrouvée.
|