Re: [OTAN]Sale guerre en Afghanistan de l'internationale neo-conservatrice
Du nouveau dans la sale guerre. De pauvres jeunes soldats que la propagande otanienne a envoyé se faire tuer sur un terrain où, si nos dirigeants avaient quelque clairvoyance, ils n'auraient jamais du être.
Cinq soldats de la Force internationale de l'Otan tués en Afghanistan
(AFP) – il y a 1 heure
KABOUL — Cinq soldats de l'Otan ont péri jeudi en Afghanistan, dont trois dans l'explosion d'une même bombe artisanale, a annoncé l'Alliance atlantique, ce qui porte à 586 le nombre de militaire étrangers morts dans ce pays en 2010.
Selon la Force internationale de l'Otan (Isaf), trois soldats ont été tués dans l'explosion d'une bombe artisanale dans l'ouest de l'Afghanistan et les deux autres ont ensuite péri dans deux explosions distinctes dans le sud et l'est du pays.
Dans une déclaration, l'Isaf a par ailleur indiqué que treize civils ont été tués au cours d'attaques des rebelles durant la semaine écoulée, dont neuf dans l'explosion d'une seule bombe artisanale, sans fournir plus de détail.
Le commandement de l'Otan n'a pas dévoilé les nationalités des soldats tués. Des contingents américain, espagnol, italien et lithuanien sont notamment déployés dans l'ouest du pays.
Les mines artisanales sont l'arme de prédilection des insurgés. Bon marché, faciles à confectionner, souvent dissimulées sur le bord des routes, elles sont responsables de 60% des pertes dans les rangs des forces internationales.
Ces nouvelles pertes interviennent au lendemain d'une journée noire pour l'Otan, au cours de laquelle six soldats américains ont été tués, dont quatre dans l'explosion d'une mine artisanale.
Avec 586 soldats étrangers morts dans le cadre du conflit afghan depuis le début de l'année, 2010 est de très loin l'année la plus meurtrière pour les forces internationales en neuf ans de guerre, selon un bilan établi par l'AFP à partir du site internet indépendant icasualties.org.
L'année 2009, avec 521 morts, avait déjà été l'année la plus meurtrière pour l'Otan, confrontée depuis trois ans à une intensification considérable de l'insurrection des talibans.
Les pertes au sein des forces des 46 pays de la force de l'Otan (Isaf) n'ont jamais été aussi élevées alors que l'Otan a multiplié ces dernières semaines ses opérations dans la province de Kandahar (sud), fief des talibans.
Ces derniers mois, le rythme vertigineux des pertes en Afghanistan était comparable aux pires mois de la guerre en Irak, entre avril et juin 2007. A l'époque, les Etats-Unis avaient également envoyé des renforts en Irak et mis en oeuvre une nouvelle stratégie de contre-insurrection.
Pour l'Afghanistan, le Pentagone et l'Otan avaient averti qu'avec l'arrivée de troupes supplémentaires dépêchées cet été par les Etats-Unis et l'intensification des opérations, le nombre de soldats tués augmenterait mécaniquement.
Parallèlement, le président afghan Hamid Karzaï a lancé une politique de main tendue à l'égard des insurgés. Il a confirmé dimanche mener "depuis un bon moment" des pourparlers secrets avec les talibans dans le but de mettre fin à la guerre.
Un Haut conseil pour la paix, destiné à ouvrir le dialogue avec les insurgés, et formé de 68 membres choisis par le président Karzaï, a également été créé par une conférence nationale en juin et inauguré le 7 octobre.
Un responsable de l'Otan a révélé mercredi que les forces internationales laissaient parfois des dirigeants talibans se rendre à Kaboul pour leur permettre de parler avec le gouvernement afghan.
Par ailleurs, l'Italie a indiqué mercredi qu'elle souhaite achever la partie militaire de sa mission en Afghanistan d'ici la fin 2011 pour se consacrer ensuite "uniquement" à l'entraînement des forces afghanes. L'Italie compte environ 3.400 militaires déployés pour l'essentiel dans l'ouest du pays.
L'OTAN facilite les pourparlers de paix en Afghanistan
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 14.10.10 | 10h30 • Mis à jour le 14.10.10 | 10h52L'ISAF, la force internationale commandée par l'OTAN, laisse parfois des dirigeants talibans se rendre à Kaboul pour leur permettre de discuter avec le gouvernement afghan les conditions de pourparlers sur un retour à la paix, indiquent des responsables de l'Alliance atlantique et de l'administration Obama. "Il y a eu des contacts à Kaboul. Il serait extrêmement difficile pour un dirigeant taliban de se rendre à Kaboul sans être capturé ou tué" si l'ISAF n'était pas impliquée, a expliqué mercredi un responsable de l'OTAN, sans entrer dans le détail. "On en est à un stade très préliminaire des discussions. Aussi ne peut-on appeler ça vraiment des négociations, mais bien des discussions préliminaires", a-t-il poursuivi.
Plusieurs pays alliés, dont les Etats-Unis, ont exprimé leur soutien aux efforts de réconciliation en Afghanistan où le conflit va d'entrer dans sa dixième année. Quelque 2 000 soldats étrangers y ont été tués. Des officiers généraux américains ont déjà fait savoir que l'ISAF avait "facilité" ces contacts. A part les chefs talibans résidant au Pakistan, la plupart des personnalités vivent dans la partie méridionale du pays, à majorité d'ethnie pachtoune, où ont lieu les combats les plus durs et où se situe une grande base aérienne de l'ISAF, à Kandahar.
LES TALIBANS DÉMENTENT LES CONTACTS
Dimanche sur CNN, le président afghan Hamid Karzaï avait confirmé mener "depuis un bon moment" des pourparlers secrets avec les talibans. Un Haut Conseil pour la paix, destiné à ouvrir le dialogue avec les insurgés, a été créé par une conférence nationale en juin et inauguré le 7 octobre. Dimanche, l'ancien président afghan Burhanuddin Rabbani a été élu à sa tête. Mercredi 13 octobre, les talibans ont démenti dans un communiqué les informations de presse faisant état de négociations secrètes avec le gouvernement Karzaï, dénonçant "une propagande sans fondement" et "une guerre psychologique".
"IL N'Y A PAS DE SOLUTION MILITAIRE"
Un accord de paix en Afghanistan semble pour l'heure bien improbable mais c'est l'une des pistes explorées alors que les Etats-Unis envisagent de retirer à partir de juillet 2011 une partie de leurs 100 000 soldats actuellement déployés dans le pays. "Il n'y a pas de solution militaire à cette guerre", a réaffirmé à Paris Richard Holbrooke, l'envoyé spécial de l'administration américaine pour l'Afghanistan et le Pakistan. D'où le soutien américain à la politique de la main tendue de Karzaï. Mais Mark Sedwill, plus haut représentant civil de l'OTAN à Kaboul qui rencontrait mercredi à Bruxelles les diplomates des 47 pays contributeurs de l'ISAF, a souligné que le processus de réconciliation serait lent.