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Les cours d'économie du forum des étudiants de Sciences Po
I. Définition Les produits dérivés sont des instruments financiers permettant des opérations de couverture contre le risque de volatilité de taux d’intérêt ou de taux de change, des opérations d’arbitrage ou des prises de positions spéculatives. Ils s’échangent sur des marchés à terme et leur valeur dépend (ou dérive) de celle d’un actif (emprunt d’Etat, matière première.. .) ou d’un indice (indice boursier CAC 40, par exemple) appelés sous-jacents. II. Trois grandes familles de produits dérivés
i.Le contrat à terme (future) est un engagement prévoyant de livrer ( pour le vendeur du contrat) ou de recevoir (pour l’acheteur du contrat), à une date bien spécifiée, une certaine quantité de matière première, de devise, d’actions, d’obligation, ou de titre financier à revenu fixé présentant des caractéristiques rigoureusement précisées par le contrat, à un prix déterminé le jour où le contrat a été négocié. ii. Le swap est, par l’intermédiaire de banques, un échange entre deux parties de deux quantités de monnaie portant intérêt avec l’obligation réciproque de remboursement des intérêts et du principal à une date et selon des modalités convenues. Les swaps « privés », par opposition aux swaps effectués entre banques centrales pour gérer les réserves de change d’un pays, se répartissent en swaps de devise et en swaps de taux. iii. L’ option confère le droit mais non obligation, d’acheter (option d’achat ou call) ou de vendre (option de vente ou put) une quantité déterminée d’actifs financiers à un prix convenu d’avance (prix d’exercice) et ce jusqu’à (option américaine) ou à l’option européenne) une date prévue. III. Avantages et usages des produits dérivés i. Couverture des risques. Les produits dérivés sont des instruments financiers de taille qui permettent aux investisseurs ’employer des mesures de prévention contre les risques; il s’agit là d’une stratégie où l’on s’engage dans une transaction financière pour contrer la perte potentielle d’une autre transaction, cette dernière étant désignée “transaction de couverture”. ii. Spéculation. La spéculation consiste essentiellement à parier sur le mouvement des marchés financiers. Les spéculateurs opteront pour une position en vertu de laquelle une fluctuation prévisible quoique incertaine des prix leur permettra de réaliser un profit. iii Arbitrage. Par arbitrage, on entend acheter des produits dérivés sur un marché et les revendre simultanément sur un autre marché pour tirer parti de l'écart des cours ou des variations du taux d'intérêt entre ces deux marchés. iv Levier financier. Les produits dérivés sont caractérisés par un fort effet de levier : avec une mise de fonds faibles, il est possible de lever d’importantes masses de capitaux et de réaliser des gains (ou des pertes) importants.
IV. Les risques induits par le développement des produits dérivés i. La gestion bancaire des instruments. La complexité et la nouveauté de ces contrats débouchent, surtout dans le domaine des opérations de gré à gré, sur des questions de mise en oeuvre et de respect des engagements. L’habitation des intervenants pour engager leur institution et le suivi des positions s’avèrent déterminants. La faillite de la Baring Brothers en 1995 a montré l’importance de la rigueur des procédures d’enregistrement et de contrôle des transactions. ii. Le risque de contrepartie. Sa bonne appréhension suppose la généralisation de la compensation des engagements bilatéraux de façon à déboucher sur un solde net reflétant la position du défaillant éventuel. Des limites de sécurité doivent être fixées par la direction de l’établissement et garanties par des procédures de stop loss orders. iii. la volatilité des marchés. La faiblesse du coût d’entrée sur les marchés dérivés attire des intervenants au tempérament de joueur ce qui, conjugué à l’augmentation du volume des opérations, favorise des ajustements rapides et importants des prix. La présence de spéculateurs nombreux et actifs paraît créer de l’instabilité. iv. le risque systémique. Les produits dérivés peuvent amplifier les tensions en raison des effets de levier. Dans certaines circonstances, l’activité sur les produits dérivés peut générer de dimension systémique qui justifie une réglementation. Ainsi, la communauté internationale s’efforce de mettre en place des textes qui réglementent ce secteur financier.
V. Conclusion : Les produits dérivés sont devenus aujourd’hui des outils indispensables à la maîtrise des risques et contribuent à une meilleure liquidité des marchés. L'innovation sur ces marchés n'est pas arrivée à son terme. Les bases pour accueillir les nouveautés sont de plus en plus solides, et ce dans tous les domaines qui constituent un marché : les règles prudentielles aussi bien au niveau macro que micro, la transparence (à travers une meilleure comptabilisation et des règles homogènes sur toute la planète financière), les infrastructures de télécommunication ou de systèmes de place (compensation, paiements, cotations et transactions informatisés et sécurisés). Cette transparence et ces règles de marchés sont les clefs du succès pour accueillir une innovation naturelle, bénéfique et créatrice.
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