Aller au contenu du Forum

forum-scpo.com

Le forum des étudiants de Sciences Po


La politique économique - Cours d'économie - Notion économiques fondamentales - Economie politique

Menu principal


Accueil

Le Forum principal

Tous les forums

Index des meilleures discussions

Mutualisation des travaux étudiants

La petite bibliothèque du forum

Laboratoire des idées et des propositions politiques

Encyclopédie de liens

Le wiki du forum

Les bons plans

Contact

Recherchez

Recherche personnalisée

Les Masters

Les premiers cycles

Les langues

Les préparations aux concours

Concours professionnels et administratifs

Le Forum Helpology

Le Forum de la langue française : PAN !

Forum logement

Stages/jobs/emplois

Annonces diverses

Forum informatique

Le métaforum


Tous les ouvrages de la bibliothèque du forum

Ouvrages d'histoire et d'actualité

Les best-sellers actuels

Les meilleurs ouvrages de droit

Bibliographie financière

Littérature web & computing

Littérature & fictions

Littérature culturelle (arts, musique et cinéma)


Concours Master SciencesPo. 2011

Présidentielle 2012

Linkdump vol. VII

Concours professionnels et administratifs

Nicolas Sarkozy

Concours à BAC +0

Concours CRFPA

Concours master HEC-ESCP (Admission directe)

La crise financière

Perspectives économiques

Réforme des retraites

Hadopi

Linkdump vidéos

Zemmour

Démographie

Séries télé

Les dépeches insolites

Sondages

Finances publiques



Les musiques préférées du forum

Télephones portables et smartphones

Applications mobiles

Les cours d'économie du forum des étudiants de Sciences Po

La politique économique

 

Quels sont les grands déterminants de la politique économique ? Les grands facteurs de décision ? Les objectifs, les moyens, la mise en oeuvre ? Quelles sont ses limites et ses effets pervers ?

I  Quelle place pour la politique économique ?

 

Evolution de la PE depuis 20 ans environ. Au point que ceci induit un certain nb d’angoisses et de désintérêt. « Les prévisions ça vaut rien ». Science expérimentale, empirique mais lois, récurrence, modèles, régularité statistique. Sous la pression des marchés fin., tous les vecteurs d’information répercutent de l’info non digérée, par mimétisme, mvt de Panurge. L’accumulation d’erreur a progressivement discrédité l’économique.

Il existe cependant des « grands systèmes d’enchainement. Ce n’est pas la théorie du Chaos. Analogie avec mécanique des fluides. Multicolinéarité.

Permanence des attentes et des enjeux. La pol éco et ceux qui l’incarnent doit assurer la prospérité, la paix et la stabilité.

Economie ouverte, délocalisation, etc.. ne sont pas des économies ouvertes. L’ouverture n’a pas tant évoluée que cela depuis l’après guerre.

La monnaie unique semble soulever des débats nouveaux. Pourtant ces débats existent depuis le XIXème siècle (Union Latine avec Italie, Suisse, etc..).

Les délocalisations étaient déjà soulevées au début du XIXème siècle. Cf cas de l’Inde et de la GB.




Problèmes identiques mais impossibilité de reproduire les mêmes politiques économiques. La mondialisation donne l’impression que plus rien n’est contrôlable. L’un des faits nouveaux, c’est que certaines illusions ont disparues. La théorie keynésienne permettait de faire croire que l’on avait trouvé 1 moyen simple, à la portée d’Etats centralisés, de résorber les pannes de croissance en agissant sur la demande. Ca ne marche plus à tous les coups. USA pol keynesienne efficace (à court terme).

3 points de différence.

  1. Fantastique ouverture des frontières
  2. Mouvement de déréglementations/ privatisations
  3. Décentralisation des décisions (lié aux déréglementation, et surtout aux mutations technologiques modernes. Multiplication des centres de décision. Dès que l’on peut réorganiser l’éco de façon à ce que l’on puisse travailler chez soi, les types d’impulsion de l’économie sont différents. Plus possible de réunir les 15 patrons les plus influents et d’orienter par là même les sens général de l’économie.

Ex politiques salariales : Avec un secteur public important, le tempo du dialogue social était donné dans la fonction publique et le reste de branches suivaient. Aujourd’hui ceci est impossible puisque les entreprises se fondent sur leurs concurrents. Les banques par ex ont constituées une coopérative dans laquelle chacune donne ses salaires pour des catégories types (de façon anonyme). Chaque banque peut alors se situer par rapport à une grille de salaires médians. On le voit, le processus est totalement décentralisé. Dans un tel systemes, comment réguler :

 

  1. S’assurer qu’il y ait des règles du jeu.
  2. Comprendre lorsque des désequilibres se produisent, et réagir en définissant une bonne stratégie. Problème : avec quels moyens ?

a)disposer d’un tableau de bord économique crédible.

b)Voir ce que l’on peut faire, de façon rapide. Ex : actions stratégiques de Greenspan. Fonctionner par petits coups de barre lorsque secousse économique pressentie. Gestion efficace.

 

Invariant : Les objectifs de la politique économique

 

  1. La recherche de la prospérité. Facteur de légitimation du politique.

En deux siècle, l’augmentation du revenu réel par tête a été multiplié par 10, soit moyenne de 2,1% l’an. Pour doubler le pouvoir d’achat en 25 ans, il faut du 3% par an.

A terme, une petite différence de croissance a des conséquences importante sur les écarts de niveau de revenu.

La croissance n’est pas le seul objectif. A partir des années 70, on a perdu 30mns de travail hebdomadaires par an pendant 10 ans. Ceci est le reflet d’une demande, d’une attente.

Amartya Sen. L’important est que la croissance permette aux individus des opportunités, des choix.

 

  1. La justice sociale.
  2. La sécurité face au risque

L’aversion pour le risque est un réflexe naturel. Attitude naturelle de considérer que la stabilité sur les marchés des changes est positive. D’autres pensent qu’au contraire, trop de rigidité empêche à des pays de retrouver la compétitivité perdue temporairement.

Cas du dollars accepté partout : différence entre américain et étrangers face à la stabilité des changes.

Eco : étude des ressources rares.

Rareté essentielle du capital. Les stés agricoles ont mis des siècles à accumuler du capital. Le noyau d’épargne doit être suffisant pour lancer un phénomène de take-off.

Sur quelles bases peuvent se légitimer les activités publiques. Gaspillage ?

II. La boite à outil de la politique économique.

  1. L’apport classique

L’économie est fondé sur l’inter corrélation entre les trois marchés principaux. Chaque agent est simultanément acteur sur chacun des marchés (travail, capital, Biens & Services). Le jeu des acteurs se traduit par un équilibre, que l’économie classique tente de définir. Y a t il de meilleurs équilibres que d’autres ?

Sur le plan méthodologique, la loi de l’offre et de la demande fonde l’équilibre. De plus, on peut définir une norme de bonne économie, celle de l’optimum de pareto. Pour atteindre cette norme, le système doit être fondé sur le principe de la CPP.

 

  1. L’apport de Keynes

 

A court terme, les ajustements ne se font pas nécessairement, et par myopie, il peut y avoir insuffisance de demande. Action par la relance de la demande.

 

  1. L’apport Friedmanien

 

La stagflation a remis en question les recettes keynésiennes qui ne marchaient plus

Formalisation de la théorie des anticipation. Selon lui, les acteurs économiques ne sont pas myopes, et comprennent de mieux en mieux les variables économiques.

En cas d’intervention économique, les acteurs réagissent. En cas de déficit budgétaire, les gens se préparent à payer plus par la suite. De même les acteurs prévoient le niveau de vie sur une très longue période. C’est la théorie du revenu permanent

Sachant que toute relance se traduira par une augmentation des ponctions à l’avenir, les acteurs vont épargner plus et finalement il n’y aura pas de relance de la consommation.

Métaphore du feu : relance keynésienne = mettre du white spirit sur du feu.

 

  1. L’apport Schumpeterien

 

Seule la prise de risque et l’innovation peut permettre à l’économie d’avancer. L’entrepreneur est la figure de cette mécanique économique. L’Etat doit créer un environnement favorable à l’existence des entrepreneurs et à leur incitation à l’investissement en recherche et développement.

 

  1. L’apport des théories de la croissance endogène.

 

Ces économistes partent du principe que la croissance n’est pas naturelle. Que seule l’innovation est en mesure de faire avancer l’économie. Ils étudient également lestissus institutionnels les plus incitatifs à l’innovation. Certains pays se distingue justement par un tissu propice à l’innovation.

Y a t il une politique économique en soi ?

 

Les pol eco, parce qu’elles se fixent des objectifs en fonction des contextes ne sont que relatives

  1. aux attentes des acteurs de cette économie (+ éléments culturels)
  2. aux caractéristiques économique de la zone.
  3. Les fondement du contrat social de la zone économique. Ex : différence de conception entre les mondes anglo-saxon et le monde rhénan. Idem pour ce qui est du rapport au risque.

Théorie de la croissance endogène Jones.

 

Blanchard, Macroéconomie.

The making of America.

 

Montoussé…

 

World economic outlook

 

Robert Barro : Rien n’est sacré.