La mondialisation est-elle coupable ?
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Gouvernance mondiale :
processus continu de coopération et d’accommodement entre des intérêts
différents. Ce processus inclut les institutions officielles et les régimes
dotés de pouvoirs exécutoires tout aussi bien que les arrangements informels.
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Définition de la
mondialisation :
La mondialisation est un
mouvement qui recouvre trois étapes :
- 1/ l’internationalisation,
liée au développement des flux d’exportation ;
- 2/ la transnationalité, liée à
celui des flux d’investissement et des implantations à l’étranger ;
- 3/ la globalisation,
correspondant à la mise en place de réseaux mondiaux de production et
d’information.
- Un phénomène qui ne cesse de
s’étendre
- ne opposition de plus en plus
radicale : les « altermondialistes »
- Joseph Stiglitz, La grande
désillusion : « Aujourd’hui, la mondialisation, ça ne marche pas. Ca ne
marche pas pour les pauvres du monde. Ca ne marche pas pour l’environnement. Ca
ne marche pas pour la stabilité de l’économie mondiale ».
Dès lors, la mondialisation
est-elle responsable des maux économiques et sociaux qui frappent nos sociétés ?
I La mondialisation semble à première vue
coupable de multiples maux économiques et sociaux
A.La mondialisation est créatrice d’inégalités aussi bien au sein des sociétés
qu’entre pays
B. La mondialisation provoque des crises économiques et financières et est
vecteur d’instabilité
II Une contestation en partie infondée
A.La théorie « pop » de Krugman : pourquoi les économistes se trompent
B.Vertus de la mondialisation : les preuves de son « innocence »
III La mondialisation n’est pas coupable, à
condition d’en faire le bon usage
A.Les institutions internationales en question
B.Vers une gouvernance mondiale ?
Conclusion
-
une peur excessive et en grande partie infondée de la mondialisation
- la nécessité d’une
redéfinition des institutions internationales
- l’impact des préjugés : la
mondialisation pourrait devenir coupable
Joseph Stiglitz, La grande désillusion : « Le plus grand défi
n’est pas seulement dans les institutions, il est d’abord dans les esprits. »
Définitions
Globalisation financière :
évolution qui conduit à l’intégration des
marchés financiers nationaux et à la levée progressive de tous les contrôles
freinant la libre circulation du capital entre les grands pays industrialisés.
FMI :
le Fonds monétaire international est une institution spécialisée du système des
Nations Unies créée par traité en 1945 pour favoriser
la mise en place d’une économie mondiale solide. Il a son siège à Washington, et
est gouverné par 183 États membres, ce qui lui donne une dimension quasi
universelle. Le FMI occupe une position centrale dans le système monétaire
international — c’est-à-dire dans le système des paiements internationaux et des
taux de change entre les monnaies nationales qui permet les transactions entre
les pays. L’institution a pour but de prévenir les crises systémiques en
encourageant les pays à adopter des politiques économiques saines; comme son nom
l’indique, elle est en même temps un fonds auquel les États membres qui ont des
besoins de financement temporaires peuvent faire appel pour remédier à leurs
problèmes de balance des paiements.
Evolution des écarts de revenus entre pays riches et
pays pauvres
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Rapport du revenu par habitant (en dollar PPA
1990) entre : |
1960 |
1980 |
2001 |
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pays industrialisés – PED |
7,1 |
7,8 |
6,1 |
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15 pays les plus riches – 15 pays les plus pauvres
(1) |
11,6 |
22,2 |
46,2 |
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pays industrialisés – Chine |
12,7 |
17,0 |
4,7 |
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Etats-Unis – Chine |
18,6 |
21,4 |
6,3 |
