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Cours sur le commerce international - Economie internationale

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Les cours d'économie du forum des étudiants de Sciences Po

Cours sur le commerce international

 

Le commerce international ocnstitue un fondement de l'économie moderne. La croissanc edes échanges internationaux ont été multiplié par plus de 10 en moins d'un siècle. Quels sont les déterminants fondamentaux du commerce international ? Les théories phares ? Quels sont les ocurants qui s'opposent autour de la question de l'ouverture économique internationale. C'est ce que nous allons tacher de démêler ici.

 

 

6. La dimension internationale

 

 

6.1 Le commerce international

 

La question de base ; est-ce qu’il faut favoriser le libre-échange ou le protectionnisme ? Panachage entreles deux. Toute théorie visant à défendre soit l’un, soit l’autre, est condamnée.

 

 

6.1.1 Les fondements économiques de l’échange international

 

6.1.1.1 Le mercantilisme

Ces questions ont été les premières a susciter l’intérêt des ancêtres. La pensée éco a pensé à s’élaborer à partir de la relation avec l’extérieur. Pensée principale jusqu’au milieu du 18ème.

La doctrine de la balance commerciale ;: plus celle-ci est en excédent, mieux c’est. On est dans un contexte de métaux précieux.La richesse, c’est les métaux précieux. Premier type de politique économique : il faut favoriser le développement industriel, à forte valeur ajoutée. Faciliter l’entrée des matières premières indispendsables à cette industrie, et interdire la sortie des matières premières indispensables. On va donc mettre en place des droits de douane. Faible à l’entré ed »s matières premières, forts à la sortie. Empêcher l’export de devises. Autre ligne de recommandation : ikl faut favoriser la démographie, pour faire pression à la baisse sur les salaires. Les salaires bas rend les produits exportés plus compétitifs, on peut donc faire rentrer plus de métaux précieux.

Autre élément : la qualité. Tout ce que le colbertisme a apporté : les manufactures d’Etat : il faut une plus grande qualité que les voisins.

La critique du mercantilisme par les classiques. Ces derniers disent une chose vraie : la richesse nationale, c’est différent de la détention de métaux précieux. Les métaux précieux ne sont que la représentation de la richesse. Cela marque la naissance de la pensée économique : c’est la première expression de ce que le raisonnement mené au niveau d’un individu ne vaut pas forcément au niveau de l’économie toute entière. Les raissonnements économiques ne sont pas simplement des translations du niveau individuel. L’entrée passive de métaux précieux augmente les prix, et détériore la balance commerciale : théorie des points d’or. A la base de ça : Thomas Mun, Cantillon. Hume. Est-ce que le mercantilisme est mort à partir de là ?

La défense du mercantilisme : défendu par Keynes. Note sur le mercantilisme. C’est pas si simple. Le mercantilisme est adapté à une économie pré-industrielle. Les phénomènes de hausse des prix ne jouent pas. L’accumulation de métaux précieux correspond donc bien à une accumulation de richesse. La critique des classiques est fondée sur laz division internationale du travail. A l’époque des mercantilistes, on était loin de la mondialisation. La réhabilitation keynésienne du mercantilisme repose sur l’idée que les mécaniques des classiques ne vaut que dasn un système où les échanges sont prédominants. Mi 20ème siècle : la réponse des classiques : développé par Ohlin. Ohlin dit que Keynes a tort. Keynes défendait l’idée des manufactures d’Etat, travaux publics blabla. Keynes fait comme siu le chômage de l’époque était comme n’est pas aujourd’hui : dépense publique susceptible de relancer l’emploi. Le chômage de l’époque cyclique, mais lié au fait que, en réalité, l’économie n’est pas constituée. Beaucoup d’acteurs sont hors système économique.

Dernier point : celui de l’investissement étranger. Lorsque la balance commerciale excédentaire, on a donc des entrées de métaux précieux en paiement. Mais entrée chez les uns veut dire sortie chez les autres. Si cette sortie devient structurelle, les ressources dans ce pays deviennent insuffisantes. Ce qui se passe avec le déficit américain, financé par l’épargne internationale. Les USA absorbent une large part de l’épargne mondiale, grâce à la confiance dans le dollar.

 




6.1.1.2 Avantage absolu et avantage comparatif

Smith et la théorie de l’avantage absolu : Mercantilisme, pas un protectionnisme bestial. Smith : le libre-échange à tous prix. Il faut que les pays se spécialisent. Il faut qu’ils se spécialisent là où ils ont un avantage. Ils seront alors les seuls à produire ce bien. Tout ce qui est frontière doit être balayé car cela empêche de profiter du fait qu’un produit est fabriqué moins cher à l’étranger.

Mais si un produit n’a aucun avantage absolu ? Comment pourra-t-il alors acheter dans les autres pays si il n’a aucun revenu international ? Si UN Pays a tous les avantages absolus et qu’une deuxième pays est moins bon partout, il ne pourront rien échanger.

 

Ricardo et la théorie de l’avantage comparatif. Le problème est l’avantage relatif. Cf le bouquin central de Ricardo, de l’économie et de l’impôt. La négociation se fait entre le drap et le vin dans l’exemple classique : chacun se spécialise dans le domaine où il est le moins désavantagé. On peut généraliser ce modèle des avantages comparatifs pour l’étendre à plusieurs produits, à plusieurs pays, dans une autre dimension. Qq’un s’est illustré dans cette affaire : Haberler, à l’origine de la première généralisation des avantages comparatifs. Deuxième étape : 1971 : Samuelson et Jones : généralisation considéré comme l’étape ultime : non seulement à plusieurs pays, produits, facteurs… mais certains facteurs ne sont utilisés que pour certains produits ! On se rapproche assez prêt du fonctionnement réel d’une économie. Ils sont utilisés pour une partie de la production et pas pour tous les biens, on constate que les avantages comparatifs continuent d’avoir une pertinence.

Limites :

L’ensemble des éléments qui encadrent les avantages comparatifs fonctionnent comme il faut : prix flexibles, libre échange en place, mobilité nationale des facteurs de prod… sont nécessaires à la théorie des avantages comparatifs ! Si on a des restrictions sur les flux d’échange, sur les salaires, etc, cette théorie est beaucoup moins évidente. Le GATT et l’OMC permettent à chacun de bénéficier des avantages du CI qui sont ceux des avantages comparatifs.

Pour que tout le monde y gagne, il faudrait pouvoir tenir compte des coûts de récession : à se spécialiser dans un pays, il se passe au Portugal la disparition de la fabrication de draps et en Angleterre la disparition du secteur fabricant du vin. Cela a un coût individuel et collectif considérable : il faut le prendre en compte. Un pays peut être amené à vouloir conserver un secteur de production car pour des raisons stratégiques il peut vouloir ne pas être dépendant du charbon ou d’autres produits.  La définition de Samuelson et Jones laisse de côté un bon nombre de tels facteurs.

Mais dans tout ça, on s’est pas beaucoup soucié des facteurs de production…..

 

6.1.1.3. L’analyse par les dotations en facteurs de production

La théorie des dotations en facteurs de production

Quelles sont les causes des avantages comparatifs en drap et charbon ?

On retrouve ici la pensée de Elie Heckscher (1919 et 1933) et la théorie Heckscher-Ohlin : ce que fait le commerce international, c’est fondamentalement de l’échange de facteurs de production contre des facteurs de production. C’est « l’échange de facteurs abondants contre des facteurs rares » : certains pays sont mieux dotés que d’autres pour certains facteurs : matières premières, climat, main d’œuvre… Pour des raisons de développement, de politiques économiques, culturelles, etc. les pays disposent de quantités différentes à un moment donné de facteurs de production. Ce n’est pas évident que les facteurs de prod se déplacent d’un pays duquel il est abondant dans un pays dans lequel il l’est moins (on ne peut pas bouger le soleil ! la main d’œuvre qualifiée est peu mobile !) Il faut vendre les produits qui incorporent les facteurs dont on est riche, et acheter ceux qui incorporent des facteurs dont on est pauvres, car les produits sont plus mobiles que les facteurs ! Il faut égaliser les dotations de facteurs pour lesquelles on a l’avantage.

Un troisième laron arrive : Samuelson (1941 et 1948-49). Samuelson apporte l’homogénéité des facteurs de production, le fait que la technologie utilisée peut être la même (elle est disponible), Par le prix des différents produits : rétroaction : égalisation du prix des facteurs. Disparition de l’avantage comparatif. S’explique à l’origine par les dotations initiales en facteurs. A terme, cela fait disparaître l’avantage comparatif et permet d’organiser le développement ; théorème HOS. Il y a avantage à l’échange, mais ceci conduit à la convergence du prix des facteurs de production. On une courbe qui a la même forme que la FPP. On se situe dans le cadre national. On a un point optimal de production, qui dépend de la fonction de consommation. La tangente donne le rapport de prix entre les deux biens. Egalisation du taux marginal de substitution et du taux marginal de transformation. L’échange va permettre de passer sur une courbe d’indifférence supérieure. Le coeff de la tangent va permettre une nouvelle combinaison des facteurs de production : égalisation des prix relatifs.

Validation empirique du modèle HOS : paradoxe de Leontief. A l’origine des tableaux d’échange interindustriels. On a des coefgfoicients qui retracent la manière dont se font les circulations dans l’économie. Il constate que les exportations américaines sont peu intensives en capital. Explication :

L’incomplète égalisation des facteurs de production : Trois hypothèses foireuses :

- Beaucoup de situations où tous les pays ne produisent pas tous les biens. Si un pays est seul à produire un bien, il va naturellement l’exporter.

- Hypothèse des technologies identiques. Mais certaines technologies nes ont pas disponibles partout. Certaines sont interdites d’exportation. Ramène à une vision mercantiliste.

- L’égalisation des coûts de production conduit à une destruction de l’avantage comparatif. Le fonctionnement du système détruit l’avantage. 

Vérification emprique de Leontiev contredit le modèle HOS.

 

6.1.1.4 Les tendances contemporaines de la théorie du commerce international

 

La critique de la théorie classique des échanges internationaux. Tout ça repose sur l’hypothèse que les marchés fonctionnent normalement. Pas de concurrence imparfaite. Points de critique. Trois grandes idées :

- Dans la production comme dans les échanges, il y a des structures non concurrentielles, que la puissance publique s’efforce de combattre. L’imperfection du marché est difficile à voir et à combattre sur le plan international. Ca n’est pas combattu : approche traditionnelle plus valide. L’optimalité du marché : hypothèse de base de toute approche en termes d’avantages comparatifs.

- Le commerce international est un domaine dans lequel les Etats interviennent. Le plus connu : le droit de douane. Cela vient perturber le fonctionnement du marché. Heckscher-Ohlin : une mécanique extrêmement fine. Tout cela suppose pas d’intervention extérieure perturbatrice. Préservation des intérêts nationaux.  

- Pour que l’optimalité ait un sens, il faut des prix vrais : celui  qu’on aurait si le marché était parfait. Il faut trouver un taux de change d’équilibre. Sinon on n’est plus sur des prix vrais. Le taux de change n’est pas forcément juste. Ils sont censés refléter la parité des pouvoirs d’achat. Qu’est ce que le vrai taux de change ?

 

Les critiques d’essence tiers-mondiste. C’est la critique externe. La première historiquement est celle de François Perroux. Le concept central de sa pensée : l’emprise de structure : il y a des dominants et des dominés. Vaut pour l’entreprise, mais aussi pour l’économie internationale. Tout ça c’est bien gentil, mais c’est pas de s relations de marché traditionnelles, où s’expriment librement l’offre et la demande. Les différente nations sont plus ou moins dépendantes du commerce extérieur.  Ensemble de l’économie d’un pays soumise aux fluctuations d’un seul produit. On a un échange inégal. Parallèlement, et après lui, une flopée d’auteurs. Nurske. Il explique que ça aurait du sens si les exportations, même de type monoculture, étaient fondées sur les richesses en ressources naturelles. En réalité, le rôle du capital devient de plus en plus important : le pays ne peut exploiter seul ses ressources naturelles. Extension de l’approche péruvienne.  A sa suite, Prebish et Singer. Ecole d’économistes très tiers-mondiste. Gunnar Myrdal. Il y a toute une école scandinave. Le fonctionnement n’est pas véritablement un fonctionnement de marché à cause de l’inégale répercussion des gains de productivité. Pour avoir un équilibre, il faut avoir des deux côtés des gains de productivité. Les gains de productivité se concentrent bien sur du côte des pays développés. Linder. Modèle des inégalités cumulatives. C’est la dynamique qui est en cause. Même si on part d’une situation où les deux ont intérêt à l’échange, il y a une dynamique d’inégalités cumulatives qui joue en la défaveur du pays en développement. Le libre échange ne permet pas au pays en développement de rattraper son retard.

 

Les évolutions récentes de la théorie du commerce international

L’analyse du commerce intrabranche : Il y a fondamentalement une différenciation des produits : l’échange est un échange d’imperfections. Il n’y a pas d’avantage systématique d’un pays sur un autre. On n’échange pas seulement des produits, mais le bon fonctionnement de la production du vin et du drap. La réalité du commerce international se fonde sur la différenciation des produits.

- Attaque verticale : dire à un pays de se spécialiser verticalement sur une activité. Assurer l’ensemble de la chaîne de production.

- Attaque frontale : aspect inégalités cumulatives : si on n’attaque pas l’ensemble des secteurs, l’ensemble des phénomènes cumulatifs joue. Il faut attaquer tous les secteurs à la fois.

Les théories du managed trade : nouvelle théorie du commerce international et politique commerciale stratégique : La concurrence, au niveau du commerce international, est par définition imparfaite. Il faut réguler ce secteur. Vieilles origines : Friedrich List. Justification argumentée du protectionnisme. Le livre s’appelle système national d’Economie politique. Raisonne ne économie fermée. Il y a des économies en avance, et d’utres en retard. Celles qui sont en retard ont un droit légitime à se protéger pour rattraper les autres. Garder sous couveuse ces industries. Parallèlement au développement de la théorie dominante, tout un courant se référant à List. Le libre échange au lieux fige les inégalités, au pire les aggrave. Pour lutter contre les inégalités entre pays, il faut pendant un temps laisser ces secteurs de l’économie sous protection, pour qu’ils deviennent assez compétitifs. Thèse défendue par Krugman. La nouvelle théorie du commerce international. Il reprend les point précédents : la concurrence est imparfaite. Il dit que c’est un système dans lequel il y a des économies d’échelle importantes. Quand le secteur est naissant, il est moins concurrentiel. C’est une activité dans laquelle il y a une différenciation de produits qui rend le discours sur la concurrence assez fallacieux. C’est jamais le même produit que propose la concurrence. Il est donc légitime que l’Etat intervienne pour protéger un certain nombre d’activités d’une concurrence étrangère qui ne peut apporter les bénéfices traditionnellement escomptés.

La politique commerciale stratégique : James Brander, Barbara Spencer. Ces travaux datent des années 90. A cause de la concurrence imparfaite, il y a des phénomènes de rente. Subventions et taxes à de la rente. Secteur l’importation. Une subvention est un moyen d’organiser la répartition aéronautique : très oligopolistique. Le transfert de la rente peut s’organiser par ces canaux-là. 

Quels sont les pratiques et les instruments utilisés ? Le plus souvent, sont là pour répondre à la tentation protectionniste.

 

6.1.2 La tentation protectionniste

 

 

6.1.2.1 Les justifications du protectionnisme

Il y a des raisons qui peuvent conduire à vouloir protéger un marché.

Les arguments reposant sur une mauvaise compréhension des mécanismes économiques : Exemple du mercantilisme. Les arguments (métaux précieux) ne tiennent plus. Mise en place de droits de douane pour protéger des intérêts particuliers. On tombe alors sur la réflexion de Krugman : il faut trouver les arguments théoriques pour justifier le protectionnisme.

Les analyses reposant sur le pouvoir de marché ou les imperfections macroéconomiques : Krugman ; Chaque fois que le marché présente des aspects de concurrence imparfaite, avec des externalités négatives, l’intervention de la puissance publique est justifiée.

La poursuite d’objectifs non-économiques : Questions de défense nationale. On ne veut pas importer de matériel militaire. Autre exemple : on veut protéger telle activité parce que c’est une trace de la culture historique du pays. On peut ainsi réfléchir à l’exception culturelle. Objectifs environnementaux : o, veut préserver un patrimoine.

 

6.1.2.2 Les instruments du protectionnisme et leurs effets

Restriction aux échanges. Il y en  a trois :

- Le droit de douane, c’est une restriction tarifaire. On raisonne en équilibre partiel, aux conséquences immédiates et locales de la mise en place d’un droit de douane. Le commerce international a pour effet de rayonner sur le reste de l’économie : il n’est pas sûr qu’un raisonnement en économie partielle vaille. Par exemple, l’ensemble de l’économie est affectée par le pétrole, il ne faut pas se contenter du prix à la pompe. Les Corn Laws : grande première dans la protection d’un secteur. Fin du XIXème en Allemagne et aux USA : grand mouvement protectionniste inspiré par List. USA : droits de douane sur l’acier. Groupe de pression pour obtenir le développement du secteur à l’abri de tarifs protecteurs. Tarifs spécifiques et ad valorem. Spécifiques ; droit de douane par quantité. Traditionnellement, on a un grad triangle occasionné par le prix mondial : c’est le triangle à l’importation. Si on met une taxe, le surplus du consommateur diminue. Qu’advient il de la diminution du surplus du consommateur. On a d’abord la zone : surplus du producteur. Un certain nombre de producteurs revient dans le marché. Il y adonc un transfert de surplus, mais ce transfert est partiel. Le petit triangle B à gauche : deuxième affectation du surplus du consommateur. D : le consommateur consomme moins. C : la part qui est récupérée par l’Etat : c’est l’existence de la taxe : surplus du consommateur résiduel. B : augmentation de l’offre liée à la taxe, corrélée à l’augmentation du prix. La partie qui est perdue parce que le système s’équilibre avec les producteurs qui produisent trop par rapport à l’équilibre du marché. La production est supérieure à ce qu’elle devrait  être. Selon la forme des pentes d’offre et de demande, l’aire de ces morceaux va varier. La conséquence : l’Etat ne récupère qu’une partie du surplus perdue, et les producteurs ne récupèrent qu’ une partie. Il y a de la perte sèche : b et d. Selon l’aire de b et d, la taxe est plus ou moins opportune.

- Les restrictions quantitatives. C’est le fait qu’on mette en place des quotas, obstacles non tarifaires. Les premiers arrivés sont les premiers servis. Ces pratiques de quota sont répandues. Limitation par les quantités et non par les prix. Taxe pigovienne : limitation par une taxe. Permis à polluer : restriction quantitative. Si on connaît la courbe de demande, on peut obtenir le même résultat par les deux. Si on ne la connaît pas, seul moyen, restriction quantitative. Permet la modernisation de l’outil de production. Accord multilatéral sur les quotas : l’accord multifibres. Limitation sur les quantités importées. Plusieurs pays de réception, beaucoup de pays d’émission. La présence d’un quota déplace la courbe d’offre vers la droite : l’offre nationale augmente. Nouvel équilibre : le prix intérieur sera celui qui résulte de la présence du quota.  On obtient un prix intérieur supérieur au prix mondial. C : ce qui était récupéré par l’Etat. Maintenant, c’est ce qui est récupéré par les producteurs étrangers qui arrivent à rentrer sur le marché. Ils vendent à un prix intérieur supérieur au prix mondial.

- Obstacles réglementaires à l’échange international. Quels sont ils ? Mise en place de normes sensées protéger la santé des consommateurs, l’environnement. On met en place des tests pour ne pas fair rentrer les produits. Autre méthode : le dédouanement : le lieur où l’on doit dédouaner un pays. Seul lieu d’importation possible : côte ouest pour l’acier : c’est un peu compliqué pour l’acier européen. Freins divers, qui en général ne durent pas très longtemps. Vise à ralentir un flux commercial. Premier paquet d’instruments du protectionnsme ;

 

Les mesures concernant les investissements et liées au commerce.

Les TRIM : beaucoup du commerce international est fait par de grandes multinationales. Plutôt que de s’adresser au produit lui-même, on va s’adresser à l’entreprise au travers de l’investissement qu’elle réalise dasn le pays. Considérations liées à l’investissement. Quels types de contraintes ?

- Un minimum de contenu local : on ne peut acheter d’ordinateurs que si 30% de la valeur ajoutée est européenne. Limite les possibilités d’importation.

- La filiale aura le droit d’importer des produits de la maison mère que si elle réexporte un certain pourcentage de ses importations . Capacité à mettre en place de la réexportation : a conduit à la diversifications des multinationales.

- Vous pouvez investir chez nous, mais vous n’avez pas le droit de vendre sur le marché loca : raisonnement sur les industries naissantes : la production doit être intégralement écoulée sur le marché international.

 

Les TRIM sont étroitement contrôlés par les accords internationaux.

 

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